"Le chef de la sécurité du président déchu en Corée du Sud quitte ses fonctions : un nouveau rebondissement sous tension"

Le chef du service de sécurité du président déchu Yoon Suk-yeol en Corée du Sud a démissionné, provoquant un énième rebondissement dans la crise politique qui secoue le pays. Park Chong-jun a présenté sa démission après que son équipe a empêché l'arrestation de l'ancien président il y a une semaine. Depuis lors, il a ignoré les convocations de la police, la menaçant d'un mandat d'arrêt s'il ne se présentait pas pour l'interrogatoire. De leur côté, les autorités préparent une nouvelle tentative d'arrestation de Yoon Suk-yeol. Le président déchu refuse de répondre aux accusations d'avoir tenté d'imposer la loi martiale en décembre. Il reste suspendu en attendant la validation de sa destitution par la Cour constitutionnelle. Ses partisans se mobilisent autour de sa résidence tandis que les enquêteurs préparent un second mandat d'arrêt contesté. Si une arrestation a lieu, il deviendrait le premier président sud-coréen en exercice à être arrêté. Les avocats de Yoon Suk-yeol affirment que des mesures de sécurité renforcées ont été prises dans son complexe résidentiel, alors que son parti voit son taux d'approbation augmenter. La crise politique perdure, avec manifestations et tensions croissantes entre partisans et opposants du président déchu. La Cour constitutionnelle a fixé le début du procès en destitution pour mardi, avec ou sans la présence de Yoon Suk-yeol. Elle dispose de 180 jours pour décider de sa destitution définitive ou de son retour à la présidence. En parallèle, la situation reste tendue, avec des préparatifs en cours pour une nouvelle tentative d'arrestation du président déchu.