"Alerte en Australie : Meta arrête le fact-checking, risques pour la santé mentale des utilisateurs"
L'Australie exprime des inquiétudes quant à la décision de Meta de mettre fin à son fact-checking sur Facebook et Instagram aux États-Unis, craignant que la désinformation en ligne n'affecte la santé mentale des utilisateurs. Le ministre des Finances australien, Jim Chalmers, souligne le danger de la désinformation et rappelle l'importance de disposer de sources d'informations fiables. Meta a décidé de remplacer le fact-checking par un système de notes de contexte, suscitant des réactions, notamment de la part des républicains américains et du propriétaire de X, Elon Musk. L'Australie, engagée dans la régulation des géants technologiques, a mis en place des mesures pour limiter la propagation de fausses informations sur les réseaux sociaux, investissant dans des sources d'informations crédibles comme ABC et AAP. Le pays a récemment adopté des lois interdisant aux moins de 16 ans de s'inscrire sur les plateformes de réseaux sociaux. Malgré les critiques, Meta a annoncé que son contrat avec AAP FactCheck en Australie n'était pas impacté par sa décision aux États-Unis. Le gouvernement australien insiste sur la responsabilité sociale des réseaux sociaux et prévoit de mettre en œuvre des interdictions pour les plus jeunes. Enfin, l'organisation australienne Digital Rights Watch condamne la décision de Meta et accuse l'entreprise de céder aux pressions politiques.
