"Incroyable attaque droguée au palais présidentiel : 18 membres du commando tués!"
Un mystérieux commando, décrit par le gouvernement comme un groupe de "pieds nickelés" drogués et alcoolisés, a attaqué brièvement le palais présidentiel du Tchad à N'Djamena. L'assaut a entraîné la mort d'au moins un assaillant et de 18 membres du commando, sur un total de 24 personnes. Les autorités ont également rapporté le décès d'un garde du palais et des blessures chez d'autres gardes. Les échanges de tirs ont duré près d'une heure avant de cesser aux alentours de 20h50. Le ministre a souligné que les assaillants n'étaient pas armés de façon conventionnelle et avaient utilisé des armes blanches telles que des machettes et des couteaux. L'attaque, qualifiée de "complètement désespérée" et "incompréhensible", n'a pas été revendiquée par des groupes terroristes connus comme Boko Haram. Les assaillants semblaient provenir d'un quartier pauvre de N'Djamena et étaient apparemment sous l'influence de substances addictives, ce qui aurait facilité leur neutralisation par les forces de sécurité. Le président tchadien, Mahamat Idriss Déby Itno, se trouvait au palais au moment de l'incident mais n'a pas été blessé. Les autorités ont rapidement pris des mesures de sécurité en fermant les accès à la présidence, en déployant des chars dans les rues et en renforçant les effectifs policiers. Malgré l'absence de revendication terroriste, cette attaque a ravivé les craintes liées à l'instabilité politique du Tchad, marqué par des antécédents de coups d'État et d'attaques rebelles.
