"Révélations chocs sur le financement libyen : les proches des victimes de l'attentat UTA se portent partie civile contre Nicolas Sarkozy"
Une quarantaine de proches des victimes de l'attentat du DC 10 d'UTA, qui a causé la mort de 170 personnes en 1989, se sont constitués partie civile au procès concernant le supposé financement libyen de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007. Parmi les prévenus figurent des personnalités telles que Claude Guéant, Brice Hortefeux et Éric Woerth. Les proches des victimes, représentés par les avocats Mes Heinich et Ollivier, espèrent obtenir justice et des réponses à leurs interrogations sur les liens présumés entre le régime de Mouammar Kadhafi et l'ancien président français. Les avocats soulignent que leurs clients ont découvert avec stupeur, à travers les médias, des informations faisant état d'un possible pacte de corruption entre Kadhafi et Sarkozy en vue de financer la campagne électorale de ce dernier. Ils attendent de ce procès des réponses concernant notamment la réhabilitation judiciaire de l'un des instigateurs de l'attentat, Abdallah Senoussi. Les proches des victimes cherchent à comprendre les motivations derrière les rencontres entre des membres du gouvernement français et Senoussi en 2005, ainsi que les possibles transferts d'argent pour la campagne de Sarkozy. Les avocats insistent sur le fait que leurs clients ne cherchent pas d'argent mais réclament justice et transparence. Ils espèrent que la lumière sera faite sur ces allégations de corruption et de collusion entre des responsables politiques français et le régime libyen de l'époque. Pour les proches des victimes, la confiance en l'État français est en jeu, et la recherche de vérité revêt une importance cruciale pour faire leur deuil et éviter un sentiment de trahison.
