"Le massacre de l'Hyper Cacher : le calvaire des Juifs de France et leur sentiment d'abandon"
Le vendredi 9 janvier 2015, pendant que les frères Kouachi étaient retranchés dans une imprimerie à Dammartin-en-Goële suite à l'attaque de Charlie Hebdo, leur complice Amedy Coulibaly est entré dans l'épicerie casher de la Porte de Vincennes à Paris. En pleine préparation du shabbat, les clients ont été pris au piège de cette attaque terroriste. Une caissière, Zarie Sibony, se souvient du moment où les coups de feu ont retenti, plongeant le magasin dans la terreur. Se cachant sous sa caisse, elle a assisté à l'assassinat de Philippe Braham, l'un des premiers clients touchés par le terroriste. Cette tuerie s'ajoute à celle perpétrée la veille à Montrouge, où Amedy Coulibaly a tué une policière. Pour la communauté juive de France, ces événements ont laissé des cicatrices profondes, amplifiées par un sentiment d'abandon des autorités. Cinq ans après ces attaques, les survivants et les proches des victimes continuent de souffrir des séquelles psychologiques de cet attentat. Le procès des attentats de janvier 2015 a permis de revenir sur ces événements tragiques et de donner la parole aux témoins, rappelant la violence et l'horreur vécues ce jour-là. Entre deuil et reconstruction, la communauté juive de France cherche à surmonter cette épreuve traumatique, tout en gardant à l'esprit les failles sécuritaires et le manque de soutien ressenti à l'époque. En mémoire de ces victimes et pour éviter que de tels drames se reproduisent, il est crucial de comprendre les circonstances qui ont conduit à ces attaques et de renforcer la lutte contre le terrorisme et l'antisémitisme. La commémoration des événements tragiques de janvier 2015 reste un devoir de mémoire essentiel pour la société française, afin de ne pas oublier les victimes de ces actes barbares et de garantir la sécurité de tous.
