"Révélation choc : Meta en pleine étude d'impact après la fin de son programme fact-checking"
Meta, à savoir l'entité derrière Facebook, Instagram et WhatsApp, mène une étude pour évaluer les conséquences de la cessation de son programme de vérification des faits. Cette démarche s'inscrit dans le cadre du Digital Services Act (DSA) de l'Union européenne. L'objectif est de mesurer notamment l'impact sur les utilisateurs suite à l'arrêt du fact-checking, orienté pour le moment uniquement vers les États-Unis. La ministre française en charge du Numérique a confirmé que Meta se conforme aux exigences européennes en réalisant une étude en cours sur la fin de son programme de fact-checking. Cette décision a suscité de vifs débats au sein du monde des réseaux sociaux après l'annonce de remplacement du fact-checking par un système de notes de contexte. Le DSA requiert des grandes plateformes une analyse des risques avant le déploiement de nouveaux services en Europe, avec la mise en place de mesures d'atténuation si nécessaire. Malgré l'arrêt du programme aux États-Unis, Meta maintient son calendrier européen, et a même transmis une première analyse de risque à la Commission européenne suite aux déclarations de Mark Zuckerberg. Ce processus d'évaluation est crucial pour assurer la conformité des entreprises tech avec les réglementations en vigueur. En cas de non-respect, des sanctions, telles que des amendes pouvant aller jusqu'à 6% du chiffre annuel mondial, peuvent être appliquées, voire une interdiction d'activité en Europe en cas de violations graves et répétées. En outre, l'AFP fait partie d'un programme de fact-checking développé par Facebook, récompensant plus de 80 médias à travers le monde pour l'utilisation de leurs vérifications sur les plateformes de Meta. Cette participation souligne l'importance de la véracité de l'information dans le paysage médiatique actuel.
