"Scandale des airbags défectueux : révélations choquantes sur les rappels tardifs en France"
Depuis 2016, au moins 15 décès en France, dont 14 outre-mer, sont liés à des airbags défectueux du fabricant Takata. Une enquête de Radio France révèle que certains constructeurs, notamment Stellantis, Peugeot et Citroën, ont tardé à rappeler les véhicules équipés de ces airbags dangereux. Ces dispositifs peuvent provoquer des blessures mortelles, notamment en projetant des fragments métalliques lors de leur déploiement. Malgré une alerte sur ces défaillances datant d'une dizaine d'années, des modèles de Citroën, DS, Mazda, Toyota, Ford et Volkswagen étaient encore équipés de ces airbags potentiellement mortels. Des marques comme Honda et Toyota ont agi rapidement en remplaçant les airbags dès 2013 et 2015 respectivement, contrairement à Citroën qui a continué à les utiliser malgré les alertes sur leur dangerosité. Face au risque accru dans les zones chaudes et humides, Stellantis a finalement lancé des rappels en fin 2020, mais sans communication alarmiste aux propriétaires. Ce n'est qu'après un décès dans les Hautes-Pyrénées en novembre 2023 qu'une action radicale a été prise, avec l'envoi d'une lettre d'alerte à 600 000 propriétaires. Les familles des victimes réclament une enquête approfondie pour comprendre les dysfonctionnements et les retards des rappels. Le scandale des airbags défectueux met en lumière la nécessité d'une surveillance accrue de la sécurité automobile et de la réactivité des constructeurs face aux menaces pour la vie des conducteurs.
