"Pourquoi il ne faut pas glorifier Jean-Marie Le Pen et continuer à combattre ses héritiers"
Le décès de Jean-Marie Le Pen a suscité des réactions contrastées parmi les personnalités politiques. Certains ont choisi de ne pas qualifier cet ancien dirigeant de l'extrême droite française pour ce qu'il était réellement : un individu marqué par le racisme, l'antisémitisme, le révisionnisme, l'islamophobie, l'homophobie et la misogynie. Célébrer sa mort n'est peut-être pas élégant, comme l'a souligné notamment Philippe Poutou du NPA, mais minimiser son passé en le présentant simplement comme un "combattant" provoquant des "affrontements sur le fond" constitue une erreur. Cette tentative d'euphémisation apparaît comme une forme de concession posthume accordée à quelqu'un que les forces républicaines ont toujours combattu. Les déclarations du Premier ministre François Bayrou et du Président Emmanuel Macron ont également fait réagir. Si le Premier ministre a évoqué des affrontements sur le fond avec Le Pen, Macron a préféré souligner que le jugement sur le rôle de Le Pen dans la vie publique française relèvera désormais de l'Histoire. Il est crucial de ne pas glorifier Jean-Marie Le Pen et de continuer à combattre ses héritiers politiques, pour éviter toute normalisation des idées extrémistes qu'il a incarnées. Il est nécessaire de garder en mémoire l'ensemble des positions et déclarations controversées de cet homme politique qui a marqué son époque.
