"Comment Tesla sauve Stellantis de l'amende CO2"
En vendant ses crédits environnementaux aux constructeurs traditionnels, Tesla permet à Stellantis d'éviter les sanctions liées aux émissions de CO2 de l'Union européenne. Cette pratique, légale et encouragée, permet à ces constructeurs d'échapper à des amendes astronomiques. Alors que les obligations de réduction des émissions de CO2 deviennent de plus en plus contraignantes pour les constructeurs européens, ils se tournent vers Tesla qui possède un surplus de crédits environnementaux. Ces "bons points" peuvent être rachetés à un coût bien inférieur aux amendes imposées par l'UE, allant jusqu'à 95 € par gramme de dépassement pour chaque nouvelle voiture vendue en 2025. Cette "solution" temporaire soulève des enjeux économiques majeurs pour l'industrie automobile, avec des perspectives d'amendes colossales pour les constructeurs en cas de non-respect des normes européennes. Ainsi, des marques telles que Stellantis, Ford et Toyota envisagent d'acheter ces crédits environnementaux à Tesla pour se conformer aux réglementations en vigueur sans alourdir leurs coûts. Parallèlement, d'autres constructeurs cherchent des alternatives telles que vendre plus de véhicules électriques ou établir des partenariats avec des marques chinoises, anticipant les exigences croissantes en matière d'émissions de CO2 à l'avenir.
