Manquements de l'ex-mairie de droite pointés lors du procès de la rue d'Aubagne

Au procès des effondrements de la rue d'Aubagne, les manquements de l'ex-mairie de droite ont été mis en lumière par le tribunal. L'ex-adjoint au maire de Marseille, Julien Ruas, est renvoyé pour homicides involontaires et mise en danger de la vie d'autrui. Le tribunal a souligné le manque de moyens endémique des services chargés des immeubles en péril malgré les alertes répétées. Les rapports alarmants et les alertes des architectes des Bâtiments de France prédisant des catastrophes n'ont pas été pris en compte. Christophe Suanez, directeur du Service de prévention et de gestion des risques, décrie le manque d'agents rendant impossible le déploiement des moyens de sécurité civile. Le rapport Nicol de 2015 révèle que Marseille compte 40 000 logements indignes. Des lettres alertant sur le manque de moyens humains supplémentaires sont restées sans réponse. Julien Ruas est également critiqué pour ne pas avoir utilisé une enveloppe de 6,5 millions d'euros votée en 2013 pour des travaux d'office dans les bâtiments dangereux. Malgré l'état catastrophique de l'habitat marseillais, seuls 350 000 euros ont été dépensés en quatre ans. Face aux accusations, Ruas adopte une attitude attentiste. Le tribunal souligne son inaction dans la lutte contre l'habitat indigne et les propriétaires défaillants. Le procès met en lumière les carences des services de secours et de prévention des risques de la ville de Marseille. La responsabilité de l'ex-mairie de droite dans ces drames est pointée du doigt, mettant en avant la nécessité d'une action urgente pour la sécurité des habitants.

Manquements de l'ex-mairie de droite pointés lors du procès de la rue d'Aubagne
Publié le 26/11/2024 21:42 - Source Article & Image: Bfmtv.com