"Crise politique en Nouvelle-Calédonie : échec à trouver un président, l'archipel plongé dans l'incertitude"

Le nouveau gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, élu le 7 janvier, n'a pas réussi à nommer un président, les non-indépendantistes majoritaires n'ayant pas trouvé de consensus. Cette impasse survient après le renversement du gouvernement indépendantiste en place depuis trois ans. Les tensions persistent malgré les violences de 2024, ayant causé la mort de 14 personnes et des dégâts estimés à plus de deux milliards d'euros. Les négociations actuelles n'ont pas permis de « s'entendre autour d'un contrat de gouvernance ». La démission du candidat non-indépendantiste Philippe Dunoyer a ouvert la voie à de nouvelles élections. Les critiques évoquent un « manque de fermeté » dans les discussions avec l'État pour la reconstruction du territoire. Malgré le blocage institutionnel, le fonctionnement des institutions est assuré et de nouvelles élections pourraient être nécessaires. Les membres du gouvernement sont élus par scrutin de listes, permettant un remplacement en cas de démission. La situation fragile de ce territoire situé à 17 000 kilomètres de Paris nécessite un apaisement des tensions pour assurer une gouvernance stable.