"Alerte santé : des restrictions renforcées pour la prescription de Dépakine et autres anti-épileptiques"
L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a durci les conditions de prescription des médicaments anti-épileptiques à base de valproate, tels que la Dépakine, à partir du 6 janvier. Ces restrictions visent à protéger les femmes en âge de procréer, ainsi que les hommes susceptibles de devenir parents. Désormais, les personnes débutant un traitement anti-épileptique de ce type devront consulter un neurologue, un psychiatre ou un pédiatre pour obtenir une ordonnance. De plus, une attestation d'information partagée devra être signée annuellement par le patient et son médecin pour récupérer les médicaments en pharmacie. Les adolescents, les hommes et les femmes concernés par ces restrictions doivent prendre en compte les risques associés à ces traitements, notamment en termes de grossesse. De nouvelles obligations sont mises en place pour informer les patientes des dangers potentiels liés à la prise de ces médicaments pendant la grossesse. Cette mesure vise à réduire l'exposition des enfants à naître aux risques liés à ces médicaments. En parallèle, l'information sur les médicaments à base de carbamazépine et de topiramate est renforcée pour les femmes susceptibles d'être enceintes. Cette décision intervient suite à des études mettant en évidence des risques de troubles du développement chez les enfants de pères traités avec du valproate. Ces nouvelles restrictions visent à mieux informer les patients et à limiter les risques liés à ces traitements. Les professionnels de la santé compétents pourront désormais prescrire certains anti-épileptiques à partir de janvier. Une vigilance accrue est recommandée pour les femmes enceintes ou en âge de procréer.
