"Trump prêt à gracier les émeutiers du Capitole : sa décision fait polémique"

Quatre ans après l'assaut du Capitole, Donald Trump envisage de gracier certains émeutiers dès sa prise de fonction. Suite à une interview accordée à NBC News, le président élu a exprimé son intention d'examiner les cas individuellement le jour de son investiture, le 20 janvier. Environ 250 émeutiers sur 645 restent en détention, certains purgeant des peines allant jusqu'à 22 ans. L'un de ces émeutiers, Scott Fairlame, emprisonné pendant 28 mois, pourrait bénéficier de cette grâce, bien que sa peine ait déjà été purgée, mais ses antécédents judiciaires restent. La grâce présidentielle, permise par l'article 2 de la Constitution américaine, a le pouvoir de commuer des peines dans le cadre fédéral. Cependant, cette décision risque de diviser les Américains, 60% étant opposés à cette possibilité selon un récent sondage. Joe Biden avait déjà fait usage de ce droit en grâciant son fils Hunter, provoquant la colère de Trump. Cette controverse autour des grâces présidentielles continue d'alimenter les tensions politiques aux États-Unis.