"Le suspense continue : l'ex-président coréen reste retranché malgré une nouvelle demande de délai des enquêteurs"
Le président déchu de Corée du Sud, Yoon Suk-yeol, reste reclus dans sa résidence à Séoul, alors que les enquêteurs chargés de son arrestation ont demandé un délai supplémentaire. Un mandat d'arrêt avait été délivré le 31 décembre, mais les tentatives d'interpellation ont échoué vendredi face à une opposition de la garde rapprochée de l'ancien président. Les tractations entre les services de sécurité se poursuivent pour organiser une nouvelle tentative. Yoon Suk-yeol, destitué en décembre, fait l'objet d'une enquête pour "rébellion" pour avoir instauré temporairement la loi martiale. Ses partisans se rassemblent régulièrement devant sa résidence, prêts à s'opposer à toute tentative d'arrestation. La situation reste tendue, avec des manifestations pro et anti-Yoon à proximité. En parallèle, le secrétaire d'Ãtat américain a effectué une visite à Séoul sans commenter la crise politique en cours. Les avocats de Yoon contestent la validité du mandat d'arrêt et ont introduit un recours, refusé pour l'instant. La Cour constitutionnelle doit se prononcer sur la destitution de Yoon d'ici mi-juin. Malgré cette situation de crise, la Corée du Nord a lancé un missile balistique, ajoutant à l'instabilité régionale. Les tensions restent vives à Séoul, avec des enjeux de sécurité importants liés au maintien de l'ordre devant la résidence de l'ancien président. La suite des événements demeure incertaine, alors que plusieurs recours judiciaires sont en cours.
