"TotalEnergies confronté à des accusations de complicité avec des exactions au Mozambique"
Depuis 2021, des soldats mozambicains, collaborant avec TotalEnergies pour sécuriser un site gazier au Mozambique, auraient commis des violences sur des civils. Ces exactions incluraient des séquestrations, des tortures et des meurtres. Des témoignages recueillis par des médias tels que Le Monde et Politico dénoncent ces actes attribués aux forces armées mozambicaines, spécifiquement à la Joint Task Force opérant pour TotalEnergies. Même TotalEnergies aurait eu connaissance de ces violations des droits humains, selon des rapports internes. La multinationale nie cependant avoir été informée de ces abus, affirmant qu'une enquête est en cours. Des mesures auraient été prises pour prévenir de tels agissements, dont des formations en sécurité et droits humains. Malgré les accusations, TotalEnergies aurait continué sa collaboration avec la Joint Task Force et aurait même rémunéré les militaires impliqués jusqu'en octobre 2023, date à laquelle le partenariat a été interrompu.
