500 postes supprimés à Haute-Garonne : manifestations de 2 000 agents mécontents

En Haute-Garonne, la colère gronde parmi les salariés du conseil départemental suite à l'annonce de la suppression de 500 emplois pour des motifs budgétaires. Les manifestations ont rassemblé près de 2 000 agents dans les rues de Toulouse, dénonçant un plan social qui pourrait impacter les services publics locaux. Les syndicats CGT, SUD et Force ouvrière ont vivement critiqué cette décision et prévoient des conséquences telles qu'une baisse des allocations pour les personnes âgées ou une augmentation des tarifs de la cantine scolaire. La situation financière précaire du département de Haute-Garonne, confronté à des restrictions budgétaires imposées par le gouvernement et à une diminution de ses recettes fiscales, est mise en avant pour justifier cette mesure. Le conseil départemental évoque même la perspective d'une quasi-faillite et d'une tutelle budgétaire par la Chambre régionale des comptes. Les coupes budgétaires toucheront non seulement les postes précaires, mais aussi des avantages comme les jours de congé. Les syndicats s'inquiètent des répercussions sur les services publics locaux, notamment en matière de surveillance nocturne dans les internats scolaires ou d'entretien des routes en cas de chutes de neige. Les employés, soutenus par les syndicats, expriment leur mécontentement envers leurs élus et appellent à une révision de cette décision. Ils soulignent également le recours massif à du personnel contractuel depuis des années qui remet en question la stabilité des emplois au sein des collectivités. Cette situation suscite un vif débat, les syndicats reprochant à l'exécutif local son empressement à appliquer ces mesures d'austérité. La tension reste palpable entre les agents du conseil départemental et les élus, soulignant l'impact social et économique de ces suppressions d'emplois dans la région de Haute-Garonne.

500 postes supprimés à Haute-Garonne : manifestations de 2 000 agents mécontents
Publié le 26/11/2024 17:35 - Source Article & Image: Liberation.fr