"Révélations choc : différences entre les procès pour terrorisme et pour viol, selon Denis Salas"

Le mois dernier a été marqué par deux verdicts importants : celui du procès de l'assassinat de Samuel Paty à Paris et celui des viols de Gisèle Pélicot à Avignon. Aucun acquittement n'a été prononcé, avec des peines parfois plus sévères que celles requises. Ces affaires ont mis en lumière la manière dont les procès pour viol et terrorisme sont traités différemment par le système judiciaire. Denis Salas, ancien juge et auteur, analyse pour Libération les leçons à tirer de ces événements médiatisés. Dans l'affaire de l'assassinat de Samuel Paty, la cour a retenu la complicité pour caractériser l'acte terroriste des complices de l'auteur principal, Abdoullakh Anzorov. Cette décision a suscité des débats sur la qualification des faits. Parallèlement, le procès des viols de Gisèle Pélicot a également été marqué par des condamnations, mettant en lumière les difficultés liées à la définition juridique du viol. L'auteur souligne des différences frappantes dans la façon dont les victimes sont perçues et traitées dans ces deux types d'affaires : sacrées dans les procès pour terrorisme, souvent mises en cause voire discréditées dans les procès pour viol. Ces verdicts ont été suivis d'appels de la part des condamnés, témoignant de la complexité et de la gravité des enjeux judiciaires dans ces dossiers sensibles. Ces affaires révèlent des questions cruciales sur la justice pénale et la façon dont elle traite les cas de terrorisme et de violence sexuelle. Le débat autour de la qualification des actes et de la culpabilité des accusés soulève des défis importants pour le système judiciaire français.

"Révélations choc : différences entre les procès pour terrorisme et pour viol, selon Denis Salas"
Publié le 04/01/2025 11:00 - Source Article & Image: Liberation.fr