"Révélations choquantes : la répression violente contre les activistes de l'environnement en France"

Un rapport inquiétant met en lumière la hausse alarmante de la répression policière à l'encontre des défenseurs de l'environnement en France et dans le monde. Des chercheurs de l'université de Bristol ont analysé la criminalisation croissante des manifestations écologistes entre 2012 et 2023, révélant une violence systémique orchestrée par les États, souvent en collusion avec des intérêts privés. Les données recueillies ont permis d'étudier la situation dans 14 pays, mettant en évidence l'intensification mondiale de la répression, y compris dans des démocraties telles que le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne. Les activistes environnementaux, s'opposant à des projets industriels ou agricoles, sont particulièrement ciblés, subissant des arrestations et des violences policières massives. La répression s'exprime à travers quatre grands mécanismes : l'adoption de lois répressives, le détournement de législations antiterroristes, l'infiltration des mouvements de protestation par la police ou des acteurs non étatiques, et même les assassinats d'activistes. Ces pratiques, courantes dans certains pays du Sud, se répercutent également en Europe où la France se distingue par des violences policières massives. Les chiffres révèlent que 6,3% des mobilisations écologistes se soldent par des arrestations, avec des taux plus élevés dans certains pays. Les violences policières touchent 3% des manifestations environnementales en moyenne, mais jusqu'à 6,5% dans certains pays comme le Pérou. En France, si le taux d'arrestation est faible (3,2%), les violences policières restent particulièrement brutales. Face à cette répression croissante, le rapport souligne l'importance de reconnaître les militants écologistes comme des acteurs politiques légitimes. La criminalisation des mouvements de protestation risque de radicaliser les contestations et de freiner la transition écologique.