"2025 : le marché automobile français en crise, malgré les nouveautés"
Le marché automobile français traverse une période de turbulences en raison de l'instabilité politique et économique, ce qui limite les achats de nouveaux véhicules malgré l'arrivée de modèles innovants. En 2024, les immatriculations de voitures neuves ont diminué de 3,2%, marquant une stagnation après une période de rebond en 2023 due aux pénuries de puces électroniques. Avec seulement 1,72 million de véhicules immatriculés l'année dernière, le marché est loin des chiffres d'avant la pandémie, à savoir 2,2 millions en 2019. Selon la Plateforme de la filière automobile, 2025 risque d'être la sixième année consécutive de ventes historiquement basses. Les constructeurs automobiles en France font face à des incertitudes concernant les aides à l'achat de véhicules électriques, ce qui complique l'atteinte des nouveaux objectifs européens en matière d'émissions de CO2. Malgré une offre renouvelée et l'essor des modèles électriques, le contexte politique et économique actuel ne favorise pas l'achat de voitures neuves. Les marques Renault et Toyota se distinguent sur le marché grâce à leurs modèles hybrides, tandis que Peugeot, du groupe Stellantis, a enregistré un recul des immatriculations. En dépit de la compétition, Renault mise sur l'élargissement de son offre électrique avec des modèles comme la R5, véhicule électrique le plus vendu en France en fin d'année 2024. Cette citadine néo-rétro incarne la stratégie de redressement de Renault et a permis d'atteindre une part de marché de 23% pour les ventes électriques. Des défis persistants subsistent pour l'industrie automobile, notamment liés aux contraintes budgétaires et aux changements réglementaires à venir.
