"Le président déchu de Corée du Sud défie son arrestation : que va-t-il se passer ?"
Le président déchu de Corée du Sud, Yoon Suk-yeol, est actuellement retranché dans sa résidence et résiste à son arrestation. Le Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO) a émis un mandat d’arrestation contre lui en raison de sa tentative avortée d'imposer la loi martiale. Yoon Suk Yeol a ignoré trois convocations pour être interrogé, ce qui a conduit à la demande du mandat d’arrêt. Depuis sa destitution par le Parlement le 14 décembre, Yoon Suk-yeol a maintenu sa position de défiance et a envoyé des messages d'incitation à ses partisans. Des manifestations de soutien et d'opposition à Yoon Suk-yeol ont lieu près de sa résidence à Séoul, tandis que les autorités tentent de l'appréhender. Son équipe juridique a contesté la légalité du mandat d’arrêt, et des mandats de perquisition ont été délivrés pour sa résidence officielle. Le service de sécurité présidentiel a jusqu'à présent empêché l'entrée des enquêteurs, invoquant la confidentialité des secrets d'État. Yoon Suk-yeol doit composer avec la possibilité d'être arrêté et fait face à la pression de la justice sud-coréenne. Il est en attente de la validation ou de l'invalidation de sa destitution par la Cour constitutionnelle, ce qui déterminera son statut de président en exercice. La crise politique s'est intensifiée avec la destitution du Premier ministre et le transfert des pouvoirs présidentiels au ministre des Finances. La Cour constitutionnelle devra se prononcer sur la destitution avec une majorité des deux tiers. La situation actuelle soulève des questions sur l'évolution politique en Corée du Sud et sur la capacité des autorités à faire respecter la justice et l'ordre public.
