Guerre des gangs à Haïti : la population victime de violences insoutenables

Plus de 40 000 personnes ont été déplacées à Port-au-Prince suite à une montée de violence des gangs qui contrôlent la quasi-totalité de la capitale haïtienne. Les autorités en place ne parviennent pas à protéger les habitants, entraînant la suspension des activités des ONG telles que Médecins sans frontières. Les femmes et les enfants sont les premières victimes de ces affrontements, avec une augmentation alarmante du recrutement d'enfants par les gangs. Les écoles ont dû fermer, laissant les enfants vulnérables. Les enlèvements de femmes et de filles se multiplient, accompagnés de violences sexuelles pour semer la terreur. Les associations et ONG tentent d'aider les victimes, mais l'accès aux soins est entravé, et l'impunité règne dans un État où la justice est absente.