"La révolution du RSA: 15h d'activité obligatoire pour tous les allocataires à partir du 1er janvier"
Après une expérimentation de 18 mois dans 49 départements, la réforme du RSA est généralisée dans toute la France. Désormais, tous les bénéficiaires seront inscrits automatiquement à France Travail et devront signer un "contrat d'engagement" engageant à réaliser 15 heures d'activités par semaine. Cette réforme, mise en place à partir du 1er janvier, vise à favoriser le retour à l'emploi et à l'insertion professionnelle. Astrid Panosyan-Bouvet, ministre du Travail, souligne les résultats positifs obtenus lors des expérimentations. La réforme prévoit l'inscription automatique de 1,2 million de personnes supplémentaires au sein de France Travail, dont des jeunes en parcours d'insertion. Tous les allocataires du RSA devront respecter un contrat d'engagement individualisé définissant des objectifs d'insertion sociale et professionnelle. Cette mesure suscite cependant des controverses, notamment en raison de l'obligation pour les bénéficiaires d'effectuer 15 à 20 heures d'activités hebdomadaires, incluant des entretiens, de la formation ou des stages. Malgré une évaluation positive du renforcement de la confiance en soi des allocataires, le caractère contraignant des 15-20 heures d'activités soulève des débats. Le coût moyen de cet accompagnement renforcé est estimé entre 600 et 1 200 euros par personne, pouvant atteindre jusqu'à 4 000 euros pour des publics spécifiques. L'objectif de la réforme est d'améliorer l'insertion tout en générant des économies budgétaires. En définitive, cette évolution vise à optimiser l'accompagnement des bénéficiaires du RSA pour favoriser leur retour à l'emploi de manière plus efficace. Les chiffres du ministère des Solidarités indiquent que près de 1,84 million de personnes bénéficient du RSA. Les montants de l'allocation varient en fonction de la composition familiale et sont ajustés en cas de perception de l'aide personnalisée au logement.
