"Scandale : Pas de ministre pour l'enfance, mais un Haut-commissariat créé - Les associations déçues"

Emmanuel Macron a surpris en annonçant la création d'un haut-commissariat à l'Enfance, une décision critiquée par les associations de défense de l'enfance. Ces dernières regrettent l'absence d'un ministre dédié, craignant que le Haut-commissaire n'ait pas le même poids politique ni les mêmes moyens d'action. Pour Isabelle Moret, directrice générale de SOS Villages d'enfants, il est crucial que l'enfance devienne une priorité centrale des politiques publiques. Elle appelle à des actions concrètes pour améliorer les conditions de travail social et de pédopsychiatrie, soulignant le besoin de moyens humains et financiers adéquats. Malgré les rapports alarmants, peu de changements ont été observés jusqu'à présent. Le gouvernement de François Bayrou, sans ministre dédié à l'enfance, a opté pour un Haut-commissaire, ce qui inquiète les associations. Celles-ci attendent du concret et redoutent une certaine "invisibilisation" de la question de l'enfance. Le président Macron justifie sa décision en évoquant la préservation de la protection des plus jeunes, malgré les critiques sur l'externalisation de ce sujet. Les associations voient dans ce choix une volonté d'éviter l'instabilité politique jusqu'en 2027. Enfin, il est souligné que la création du haut-commissariat devra répondre rapidement aux enjeux majeurs liés à l'enfance, notamment en renforçant les dispositifs de santé mentale des jeunes et en améliorant l'attractivité des métiers du social. Les associations restent vigilantes quant à la mise en place d'actions concrètes et à l'allocation des ressources nécessaires pour garantir une réelle protection des enfants en difficulté.