"Le dilemme des associations face à la création d'un haut-commissariat pour l'Enfance"

Les associations de défense de l'enfance expriment leur scepticisme quant au projet de Macron de mettre en place un haut-commissariat à l'Enfance. Elles craignent que ce nouveau haut-commissariat n'ait pas les mêmes pouvoirs ni les moyens nécessaires pour agir efficacement par rapport à un ministre de plein exercice, comme elles le réclamaient. Isabelle Moret, coordinatrice de la Dynamique pour les droits de l'enfant, souligne le besoin de placer l'enfance au centre des politiques publiques et déclare qu'il est primordial d'agir avec détermination et les moyens adéquats. Elle insiste sur l'importance de concrétiser des actions pour résoudre plusieurs problématiques touchant les enfants, tels que les troubles de santé mentale ou la crise du travail social. Emmanuel Macron a annoncé la création d'un haut-commissariat à l'Enfance pour janvier, affirmant son engagement envers la protection des plus jeunes. Cette décision répond à une volonté de préserver ce sujet de l'instabilité politique jusqu'à la fin de son mandat en 2027. Les associations restent toutefois dubitatives quant à l'efficacité réelle de ce haut-commissariat par rapport à un ministère dédié. Les associations attendent des actions concrètes concernant l'attractivité des métiers sociaux et les soins en pédopsychiatrie. Elles estiment que malgré la publication de différents rapports, peu de changements concrets ont été observés jusqu'à présent. Le besoin d'une réelle prise en charge des problèmes rencontrés par les enfants demeure au cœur des préoccupations des associations de défense de l'enfance.