"Scandale en Corée : destitution en série des dirigeants"
Les députés sud-coréens ont voté vendredi pour destituer le président par intérim, Han Duck-soo, plongeant le pays dans une nouvelle crise politique. Cette destitution fait suite à la chute du président et du Premier ministre. Le ministre des Finances, Choi Sang-mok, prend désormais le rôle de chef de l'État par intérim. Han Duck-soo s'est vu reprocher d'avoir joué un rôle actif lors de la tentative ratée par son prédécesseur d'instaurer la loi martiale. Les députés ont également critiqué son refus de pourvoir trois sièges vacants à la Cour constitutionnelle chargée de statuer sur la destitution du président conservateur Yoon Suk Yeol. La situation préoccupante a eu des répercussions sur le marché, avec le won sud-coréen atteignant son niveau le plus bas face au dollar depuis près de 16 ans. Le président d'origine, Yoon Suk Yeol, fait l'objet d'une enquête pour rébellion, un crime passible de la peine de mort. Le Bureau d'enquête sur la corruption l'a convoqué à plusieurs reprises pour être entendu, mais il n'a pas répondu aux convocations. La Cour constitutionnelle doit se prononcer sur la destitution de Yoon Suk Yeol alors que six des neuf juges sont en fonction. Si les trois postes vacants ne sont pas pourvus, une décision unanime des juges restants sera nécessaire pour qu'il soit destitué. La crise politique en Corée du Sud met en péril la stabilité du pays et suscite des inquiétudes quant aux conséquences sur l'économie.
