La vague des Printemps arabes persiste après la chute de Bachar al-Assad en Syrie
Myriam Benraad, professeure en relations internationales, analyse les réactions des capitales arabes suite à la chute de Bachar al-Assad en Syrie. L'arrivée au pouvoir d'Ahmed al-Charaa, membre de Hayat Tahrir al-Sham, inquiète des pays comme l'Égypte, l'Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis qui avaient normalisé leurs relations avec Assad en 2023. Ces États craignent l'islamisme, en particulier le courant des Frères musulmans dont sont issues nombre de mouvances jihadistes. Les dirigeants tels que Abdel Fatah al-Sissi, Mohammed ben Salmane et Mohammed ben Zayed observent ce changement avec appréhension. De plus, la reconstruction de la Syrie attise l'intérêt des Émirats arabes unis et de l'Arabie Saoudite, bien que ces derniers émettent des réserves quant à la capacité de ce nouveau pouvoir.
