"Scandale en Corée du Sud : Destitution imminente du président par intérim pour blocage de la Cour constitutionnelle"
L'opposition sud-coréenne a déposé une motion de destitution à l'encontre du président par intérim Han Duck-soo, l'accusant de bloquer le vote de la Cour constitutionnelle concernant la destitution du président déchu Yoon Suk Yeol. Han Duck-soo, qui assure l'intérim de la présidence, refuse de nommer trois nouveaux juges à la Cour constitutionnelle, essentiels pour valider ou invalider la destitution de Yoon Suk Yeol. Cette situation politique tendue découle des événements récents, notamment la tentative ratée de Yoon Suk Yeol d'imposer la loi martiale et de réduire le Parlement au silence en mobilisant l'armée. En cas de destitution de Han Duck-soo, le ministre des Finances, Choi Sang-mok, prendrait le relais en tant que nouveau président par intérim. La Constitution sud-coréenne prévoit qu'une destitution peut être décidée par une majorité des deux tiers à l'Assemblée nationale. Malgré les 192 sièges détenus par l'opposition sur 300, un débat persiste quant au nombre de votes nécessaires pour destituer Han Duck-soo, le Parti au pouvoir affirmant qu'une majorité des deux tiers est requise. Par ailleurs, Yoon Suk Yeol fait l'objet d'une enquête pour "rébellion", avec une convocation en attente qui pourrait déboucher sur une condamnation à la peine de mort. La crise politique en Corée du Sud est donc loin d’être résolue et le pays est suspendu aux prochaines décisions politiques et judiciaires à venir.
